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Exploitation minière en haute mer : voici quels pays s'opposent et soutiennent cette pratique controversée

May 30, 2023

La Finlande, l’Allemagne et le Portugal figuraient parmi les pays qui ont bloqué les permis d’exploitation minière en haute mer.

Après des semaines de débats acharnés, l’exploitation minière en haute mer n’a pas réussi à obtenir l’approbation des négociations internationales.

Cette pratique controversée consiste à retirer les métaux et minéraux précieux des fonds marins. Jusqu'à présent, seuls de petits tests ont été effectués, mais les entreprises espéraient obtenir le feu vert pour démarrer la production à grande échelle.

Les opposants soulignent la destruction que cela entraînerait pour les écosystèmes marins et le climat.

L'Autorité internationale des fonds marins (ISA), qui regroupe 36 membres de l'ONU et qui régit les eaux internationales, a entamé une longue conférence sur la question le 10 juillet en Jamaïque. Elle s'est terminée le 28 juillet avec plus de 20 gouvernements opposés à l'octroi accéléré de licences.

Il subsiste toutefois un vide juridique qui pourrait permettre aux entreprises de se lancer dans l’exploitation minière l’année prochaine.

Exploitation minière en haute mer verrait des machines lourdes ramasser de petites roches contenant des métaux et des minéraux rares du fond de l'océan. Ceux-ci seraient ensuite pompés vers la surface.

Les entreprises sont particulièrement intéressées par le cobalt, le nickel, le cuivre et le manganèse, qui pourraient être extraits pour les batteries des voitures électriques ettéléphones intelligents.

Ces métaux et minéraux précieux se sont accumulés sur le fond marin pendant des millions d’années. Ils constituent un habitat important pourLa vie marine.

Les scientifiques ont averti qu'une telle extraction pourrait déclencher des tempêtes de limon et créer une pollution sonore et lumineuse dans les régions peu explorées.océan profond.

Les environnementalistes s’inquiètent également de l’impact de l’exploitation minière en haute mer sur l’océan en tant que puits de chaleur et de carbone. D’autres affirment que cela pourrait avoir un impact négatif sur l’industrie de la pêche.

Les entreprises poussent vers les fonds marinsexploitation minière, soutiennent cependant que l’exploitation minière sous-marine serait moins chère et aurait moins d’impact environnemental que l’exploitation minière terrestre.

Greenpeace, un opposant virulent à l'exploitation minière en haute mer, affirme que nous devrions plutôt nous concentrer sur l'améliorationrecyclageet réduire la dépendance à l'égard de l'automobile.

L'ISA a délivré plus de 30 licences d'exploration, mais aucune pour de réellesexploitation minièrejusqu'à présent.

La majeure partie de l'exploration est concentrée dans une zone située entre Hawaï etMexiquequi s'étend sur quelque 4,5 millions de kilomètres carrés, et dont l'activité se déroule jusqu'à 6 000 mètres de profondeur.

En plus de débattre de l'avenir des licences, la récente conférence s'est penchée sur l'élaboration de réglementations pour l'industrie naissante.

La date limite du 9 juillet a été fixée pour finaliser le règlement. En effet, en juillet 2021, l’île micronésienne de Nauru a annoncé son intention de se lancer dans l’exploitation minière en haute mer. Cette annonce a déclenché une faille appelée « règle des deux ans », qui obligeait l'ISA à approuver provisoirement la demande d'ici juillet 2023, indépendamment de la mise en place ou non de réglementations.

Le cadre réglementaire est cependant toujours bloqué à l'état de projet et sera à nouveau discuté lors de la réunion de l'organisme en novembre, la troisième de l'année.

Un nombre croissant de pays demandent une suspension temporaire de l’exploitation minière en haute mer, se disant préoccupés par le potentielenvironnemental impact. Ils veulent que davantage d’études scientifiques soient réalisées en premier.

Brésil, Canada, Costa Rica, Chili, Finlande, Allemagne,le Portugal, la Suisse et Vanuatu faisaient partie des 21 pays favorables à une interdiction, un moratoire ou une pause de précaution sur l'exploitation minière en haute mer.

Chine, Norvège, Nauru, Mexique etla Grande-Bretagne, quant à eux, étaient favorables à l’obtention accélérée de licences pour l’exploitation minière en haute mer.

La prochaine réunion de l’Assemblée aura lieu à la mi-2024.

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